Chaque été, les parents nous parlent de toutes les histoires que leur fils raconte en retournant à la maison après le camp et durant les mois suivants le camp. Chaque été à Nominingue ravive ces souvenirs et en crée de nouveaux! Les souvenirs sont l’une des choses que tous les campeurs et le personnel ont en commun… et ces souvenirs durent toute une vie!
Souvenirs du Camp Nominingue – Michael MacNaughton – Genval, Belgique
Pour un enfant nord-américain, le mot camp est extrêmement évocateur. Mais le Camp Nominingue n’est pas n’importe quel camp : pour ceux d’entre nous qui ont fréquenté et sont revenus à Nominingue année après année, c’est le seul camp…
Une fois que vous y êtes allé, vous faites partie d’une famille et d’une tradition à laquelle vous souhaitez revenir le plus souvent possible. Les souvenirs des bons moments que vous avez passés, des amis que vous vous êtes fait, des compétences que vous avez acquises ne vous quittent jamais. Maintenant, en tant que parent qui amène son fils à Nominingue, je suis toujours excité à chaque fois que nous arrivons en voiture. Cela commence en passant devant le golf de Nominingue et au détour d’un virage où l’ancien panneau aux poissons vous indique le chemin. Bientôt, vous arrivez aux vénérables totems qui gardent l’entrée du camp proprement dit, et montez lentement et prudemment « Honk Your Horn Hill » en serrant le côté droit.
Des questions vous trottent en tête : quels amis seront là, quels animateurs, les plumes sur lesquelles vous allez travailler, la sortie en canoë que vous souhaitez faire, le parcours que vous emprunterez, le type de pagaie que vous ferez…
Le Camp Nominingue, de par les traditions et les traditions qu’il entretient, est plus grand que nature. Le respect de la nature et des autres qu’avaient les Amérindiens nous est inculqué à travers Camp et transmis. En jouant et en apprenant les uns des autres au camp, nous en apprenons davantage sur la vie elle-même, sur nous-mêmes, sur la façon de travailler ensemble, d’acquérir de nouvelles compétences, de nous amuser en plein air, de défier nos propres limites et de renforcer notre confiance en nous.
Je remercie mon père de perpétuer une tradition dans sa famille et de m’avoir permis de fréquenter et de profiter du Camp Nominingue (même si nous vivions en France à l’époque), et je remercie tous ceux qui ont rendu cela possible au fil. Je suis également reconnaissant que mon fils puisse vivre la même expérience aujourd’hui. Et quand il revient de ses aventures, il revient heureux, plein d’énergie et épanoui, avec des histoires de voyages en canoë qui nous font tous rire. Et si je suis occupé à construire un totem aujourd’hui, je reproche aussi au Camp Nominingue de m’avoir inspiré. C’est une chose que je n’ai jamais appris à faire au camp, et j’aurais dû… Je serais beaucoup plus près de l’accomplir qu’aujourd’hui ! D’un autre côté, ma plaque à tête d’Indien et ma pagaie en bois de cerisier sont des rappels tangibles de réussite. Et il ne me reste plus qu’à poser la main sur le grip aux belles formes pour que les souvenirs affluent…
Une fois que vous y êtes allé, vous faites partie d’une famille et d’une tradition à laquelle vous souhaitez revenir le plus souvent possible. Les souvenirs des bons moments que vous avez passés, des amis que vous vous êtes fait, des compétences que vous avez acquises ne vous quittent jamais. Maintenant, en tant que parent qui amène son fils à Nominingue, je suis toujours excité à chaque fois que nous arrivons en voiture. Cela commence en passant devant le golf de Nominingue et au détour d’un virage où l’ancien panneau aux poissons vous indique le chemin. Bientôt, vous arrivez aux vénérables totems qui gardent l’entrée du camp proprement dit, et montez lentement et prudemment « Honk Your Horn Hill » en serrant le côté droit.
Des questions vous trottent en tête : quels amis seront là, quels animateurs, les plumes sur lesquelles vous allez travailler, la sortie en canoë que vous souhaitez faire, le parcours que vous emprunterez, le type de pagaie que vous ferez…
Le Camp Nominingue, de par les traditions et les traditions qu’il entretient, est plus grand que nature. Le respect de la nature et des autres qu’avaient les Amérindiens nous est inculqué à travers Camp et transmis. En jouant et en apprenant les uns des autres au camp, nous en apprenons davantage sur la vie elle-même, sur nous-mêmes, sur la façon de travailler ensemble, d’acquérir de nouvelles compétences, de nous amuser en plein air, de défier nos propres limites et de renforcer notre confiance en nous.
Je remercie mon père de perpétuer une tradition dans sa famille et de m’avoir permis de fréquenter et de profiter du Camp Nominingue (même si nous vivions en France à l’époque), et je remercie tous ceux qui ont rendu cela possible au fil. Je suis également reconnaissant que mon fils puisse vivre la même expérience aujourd’hui. Et quand il revient de ses aventures, il revient heureux, plein d’énergie et épanoui, avec des histoires de voyages en canoë qui nous font tous rire. Et si je suis occupé à construire un totem aujourd’hui, je reproche aussi au Camp Nominingue de m’avoir inspiré. C’est une chose que je n’ai jamais appris à faire au camp, et j’aurais dû… Je serais beaucoup plus près de l’accomplir qu’aujourd’hui ! D’un autre côté, ma plaque à tête d’Indien et ma pagaie en bois de cerisier sont des rappels tangibles de réussite. Et il ne me reste plus qu’à poser la main sur le grip aux belles formes pour que les souvenirs affluent…
Nominingue de mon fils – Meg Kaufer – Larchmont, New York
Lorsque j’entre dans la chambre de mon fils Liam, il n’y a aucune direction dans laquelle se tourner sans tomber sur un artefact du Camp Nominingue…
Il y a son bouclier (pas encore accroché au mur), son prix de « Campeur le plus athlétique 2009 » qui traîne à l’envers sur une étagère éloignée, plusieurs photos de groupe du Camp Nominingue sont diverses étapes de « planéité » qui consomment l’espace de son bureau (enfin, ils sont encore dans le tube) et sa médaille pour sa 5ème année au camp. La médaille était posée sur le sol, plaquée contre le pied de son lit sous une pile de livres non lus, lus ou relus.
Ce degré de négligence pourrait sembler indiquer à quel point les souvenirs de Nominingue sont pour lui sans importance. Prenons l’exemple d’une médaille de 5 ans d’un campeur. Ne devrait-il pas être placé à côté d’un grand groupe de trophées de football, de rondelles de hockey gravées ou de pendentifs de crosse? Ces choses ne sont pas dans la chambre de Liam mais le Camp Nominingue l’est. C’est partout dans sa chambre, à travers son bouclier, à travers sa médaille, à travers ses photos et à travers les interjections exubérantes et impulsives qui commencent par : “ Maman, est-ce que je t’ai parlé de la fois au camp où nous… “
Non, la médaille de Liam n’a pas été égarée à cause de son insignifiance. J’ai une autre interprétation. Il le tenait probablement en faisant semblant de s’endormir un soir d’école. Si je connais Liam, il a peut-être même allumé sa lampe de poche pendant qu’il lisait, puis son regard est tombé sur la médaille et il l’a saisie juste pour la toucher à nouveau. Juste pour être ramené à ce feu de camp ou à ce jour sur le voilier ou à ce moment où son coéquipiers l’a porté pour gagner une dans une course parce que « Hé maman, je suis léger et quand tu dois transporter les coéquipier pour gagner une course, avoir un membre de l’équipe « petit et léger », c’est BIEN!
Depuis le premier été de Liam dans votre camp, il a trouvé une famille qui ne trouve que du bien en lui. La profondeur des soins qu’il y expérimente le nourrit littéralement pour les autres jours de l’année et d’autres domaines de sa vie où le succès, la compétence et l’athlétisme sont souvent définis de manière plus étroite. Nous sommes ravis de compter la communauté du Camp Nominingue au sein de notre famille qui élève Liam à voler au-delà de ses rêves les plus fous et à définir ses visions par lui-même plutôt que de permettre aux autres de peindre cet horizon à sa place.
Il y a son bouclier (pas encore accroché au mur), son prix de « Campeur le plus athlétique 2009 » qui traîne à l’envers sur une étagère éloignée, plusieurs photos de groupe du Camp Nominingue sont diverses étapes de « planéité » qui consomment l’espace de son bureau (enfin, ils sont encore dans le tube) et sa médaille pour sa 5ème année au camp. La médaille était posée sur le sol, plaquée contre le pied de son lit sous une pile de livres non lus, lus ou relus.
Ce degré de négligence pourrait sembler indiquer à quel point les souvenirs de Nominingue sont pour lui sans importance. Prenons l’exemple d’une médaille de 5 ans d’un campeur. Ne devrait-il pas être placé à côté d’un grand groupe de trophées de football, de rondelles de hockey gravées ou de pendentifs de crosse? Ces choses ne sont pas dans la chambre de Liam mais le Camp Nominingue l’est. C’est partout dans sa chambre, à travers son bouclier, à travers sa médaille, à travers ses photos et à travers les interjections exubérantes et impulsives qui commencent par : “ Maman, est-ce que je t’ai parlé de la fois au camp où nous… “
Non, la médaille de Liam n’a pas été égarée à cause de son insignifiance. J’ai une autre interprétation. Il le tenait probablement en faisant semblant de s’endormir un soir d’école. Si je connais Liam, il a peut-être même allumé sa lampe de poche pendant qu’il lisait, puis son regard est tombé sur la médaille et il l’a saisie juste pour la toucher à nouveau. Juste pour être ramené à ce feu de camp ou à ce jour sur le voilier ou à ce moment où son coéquipiers l’a porté pour gagner une dans une course parce que « Hé maman, je suis léger et quand tu dois transporter les coéquipier pour gagner une course, avoir un membre de l’équipe « petit et léger », c’est BIEN!
Depuis le premier été de Liam dans votre camp, il a trouvé une famille qui ne trouve que du bien en lui. La profondeur des soins qu’il y expérimente le nourrit littéralement pour les autres jours de l’année et d’autres domaines de sa vie où le succès, la compétence et l’athlétisme sont souvent définis de manière plus étroite. Nous sommes ravis de compter la communauté du Camp Nominingue au sein de notre famille qui élève Liam à voler au-delà de ses rêves les plus fous et à définir ses visions par lui-même plutôt que de permettre aux autres de peindre cet horizon à sa place.
Camp Nominingue : Ceux grands voyages en canot – J.R. Warren – 1939-1949
Peu de temps après avoir réussi mon test de natation de 100 verges, j’ai fait une excursion de six jours en canot au Lac Vert avec deux excellents conseillers, Jack McMartin et Ian Fraser, et trois autres enfants de mon âge…
Même si six jours ne représentaient pas un voyage particulièrement long, les excursions en canoë en août étaient, en général, plus longues que celles de juillet et elles ne nous ont certainement pas dorlotés lors de ces voyages. Nous avons quitté le camp après le petit-déjeuner lundi et avons parcouru en canotage un mile et tiers à travers le petit lac Nominingue jusqu’à la route qui menait au lac des Isles (Lesage). Après avoir caché les canoës et chargé de sacs de près de 60 livres, nous avons parcouru trois miles difficiles le long d’un chemin de terre sinueux accompagné de beaucoup de jurons, de plaintes et de périodes de repos fréquentes. Au Lac des Îles, nous avons récupéré deux canots laissés là plus tôt par un groupe sortant. Avec un animateur et deux campeurs dans chaque canot, nous nous sommes dirigés vers notre premier camping, l’Île Echo au Lac Rognon (St-Denis), trois lacs et trois portages donc.
L’Île Écho! Un écho du rivage en réponse à un appel… Echo Island! Echo Island a été pour moi l’ouverture d’un tout nouveau monde. Par nos propres moyens, nous avions marché, pagayé et porté pour arriver à ce joyau d’une île, à flot dans un lac d’une magnificence indescriptible, entouré de toutes parts d’une forêt vierge, à dix milles du village le plus proche, à six milles de l’habitation la plus proche. Cette nuit-là, alors que j’étais allongé dans la tente, essayant de dormir sur le sol dur, j’ai soudain entendu des loups hurler au loin. Les cheveux se dressaient sur ma nuque et j’étais contente d’être sur une île! Je me suis levé juste après l’aube pour faire pipi, seulement pour découvrir des nuages de fumée dérivant sur le lac. Ce doit être un feu de forêt… J’étais sur le point de réveiller les animateurs quand j’ai vu qu’en réalité il s’agissait du brouillard du petit matin. Quand j’ai demandé à Jack s’il avait entendu les loups, il a répondu oui, mais c’étaient en réalité des huards. Je me sentais beaucoup plus en sécurité. Le cri d’un huard est l’incarnation même du Pays du Nord et il me fait encore souvent penser à celui d’un loup.
Aucun des autres enfants n’avait jamais fait de voyage en canoë non plus. Jack et Ian étaient à la fois drôles et amusants, et comme ils faisaient au début l’essentiel du travail, nous avons appris les rudiments de la préparation de bons repas de camping, comment écraser des pommes de terre avec une pagaie (tenez la marmite de pommes de terre entre vos pieds et écrasez-la). avec le manche de la pagaie en veillant à bien laver le sable de la pagaie au préalable), monter une tente, allumer un feu, lire une carte et utiliser une boussole. Nous sommes devenus de meilleurs pagayeurs et nous nous sommes habitués à dormir sur le sol dur avec seulement un tapis de sol en caoutchouc et une couverture en laine sous nous. Je suis devenu Radisson et Des Groseillers, et tous les explorateurs qui ont erré aux quatre coins de l’Amérique du Nord à la recherche de tout ce qui les attirait. Chaque fois que je montais dans le canot, je partais pour une expédition pleine de dangers indescriptibles et d’épreuves indescriptibles – l’explorateur intrépide éclairant le trou noir du Nouveau Monde encore à découvrir. Chaque fois que je mettais le pied dans un portage, j’étais un coureur des bois en route vers la Terre de Rupert à la recherche d’une richesse de fourrures sans limites.
Le samedi suivant, nous sommes rentrés au camp après avoir traversé en canoë huit lacs différents, nagé nus dans la moitié d’entre eux, traversé sept portages allant d’un quart de mile à un et demi en portant des sacs qui, heureusement, sont devenus plus légers à mesure que le les jours ont progressé et j’ai dormi dans quatre campings différents. Deux super animateurs, trois bons camarades de camp, une visite dans un pays des merveilles secret dont je n’avais même pas rêvé. Et j’en ai adoré chaque minute! Oh, comme j’ai adoré! Voilà à quoi consistait la vie.
Même si six jours ne représentaient pas un voyage particulièrement long, les excursions en canoë en août étaient, en général, plus longues que celles de juillet et elles ne nous ont certainement pas dorlotés lors de ces voyages. Nous avons quitté le camp après le petit-déjeuner lundi et avons parcouru en canotage un mile et tiers à travers le petit lac Nominingue jusqu’à la route qui menait au lac des Isles (Lesage). Après avoir caché les canoës et chargé de sacs de près de 60 livres, nous avons parcouru trois miles difficiles le long d’un chemin de terre sinueux accompagné de beaucoup de jurons, de plaintes et de périodes de repos fréquentes. Au Lac des Îles, nous avons récupéré deux canots laissés là plus tôt par un groupe sortant. Avec un animateur et deux campeurs dans chaque canot, nous nous sommes dirigés vers notre premier camping, l’Île Echo au Lac Rognon (St-Denis), trois lacs et trois portages donc.
L’Île Écho! Un écho du rivage en réponse à un appel… Echo Island! Echo Island a été pour moi l’ouverture d’un tout nouveau monde. Par nos propres moyens, nous avions marché, pagayé et porté pour arriver à ce joyau d’une île, à flot dans un lac d’une magnificence indescriptible, entouré de toutes parts d’une forêt vierge, à dix milles du village le plus proche, à six milles de l’habitation la plus proche. Cette nuit-là, alors que j’étais allongé dans la tente, essayant de dormir sur le sol dur, j’ai soudain entendu des loups hurler au loin. Les cheveux se dressaient sur ma nuque et j’étais contente d’être sur une île! Je me suis levé juste après l’aube pour faire pipi, seulement pour découvrir des nuages de fumée dérivant sur le lac. Ce doit être un feu de forêt… J’étais sur le point de réveiller les animateurs quand j’ai vu qu’en réalité il s’agissait du brouillard du petit matin. Quand j’ai demandé à Jack s’il avait entendu les loups, il a répondu oui, mais c’étaient en réalité des huards. Je me sentais beaucoup plus en sécurité. Le cri d’un huard est l’incarnation même du Pays du Nord et il me fait encore souvent penser à celui d’un loup.
Aucun des autres enfants n’avait jamais fait de voyage en canoë non plus. Jack et Ian étaient à la fois drôles et amusants, et comme ils faisaient au début l’essentiel du travail, nous avons appris les rudiments de la préparation de bons repas de camping, comment écraser des pommes de terre avec une pagaie (tenez la marmite de pommes de terre entre vos pieds et écrasez-la). avec le manche de la pagaie en veillant à bien laver le sable de la pagaie au préalable), monter une tente, allumer un feu, lire une carte et utiliser une boussole. Nous sommes devenus de meilleurs pagayeurs et nous nous sommes habitués à dormir sur le sol dur avec seulement un tapis de sol en caoutchouc et une couverture en laine sous nous. Je suis devenu Radisson et Des Groseillers, et tous les explorateurs qui ont erré aux quatre coins de l’Amérique du Nord à la recherche de tout ce qui les attirait. Chaque fois que je montais dans le canot, je partais pour une expédition pleine de dangers indescriptibles et d’épreuves indescriptibles – l’explorateur intrépide éclairant le trou noir du Nouveau Monde encore à découvrir. Chaque fois que je mettais le pied dans un portage, j’étais un coureur des bois en route vers la Terre de Rupert à la recherche d’une richesse de fourrures sans limites.
Le samedi suivant, nous sommes rentrés au camp après avoir traversé en canoë huit lacs différents, nagé nus dans la moitié d’entre eux, traversé sept portages allant d’un quart de mile à un et demi en portant des sacs qui, heureusement, sont devenus plus légers à mesure que le les jours ont progressé et j’ai dormi dans quatre campings différents. Deux super animateurs, trois bons camarades de camp, une visite dans un pays des merveilles secret dont je n’avais même pas rêvé. Et j’en ai adoré chaque minute! Oh, comme j’ai adoré! Voilà à quoi consistait la vie.
Spectacle du personnel 2013 : Le trône de fer
Scène 1 : (SS) La Chute de Cromey, L’Ascension de Kucer (Joffrey)…
[Cromey, Kucer, Brendan, Grant, Jay sont tous au bureau du programme]
Cromey : Nominingue semble enfin fonctionner sans problème… pas de narvals… pas de complot pour prendre le contrôle du camp.
Kucer : Oui… ce serait vraiment dommage si quelqu’un avait empoisonné votre café ce matin
Cromey : Quoi?
Kucer : Je veux dire… rien?
Cromey : Mon estomac… J’ai tellement mal… je dois aller à mon chalet pour une durée indéterminée… Le troisième jour, regarde vers l’Est…
[CROMEY EXITS]
Brendan : Sans Cromey, Nominingue va sombrer dans le chaos, mais la nuit est la plus sombre juste avant l’aube… Je dois combattre les ténèbres… Je serai le protecteur de Nominingue.
Kucer : SOYEZ TRANQUILLE BRENDAN. Nous ne faisons pas The Dark Knight, nous faisons Le trône de fer.
Jay : Quoi? Vous agissez comme si c’était une sorte de pièce de théâtre satirique…
Kucer : Je peux faire ce que je veux, car tu vois[MANIACAL LAUGHTER] j’ai empoisonné Cromey.
Grant: Maintenant Andrew… Je dis Andrew parce que je pense vraiment qu’appeler quelqu’un par son nom de famille est impoli… Je ne pense pas qu’empoisonner Matt soit exactement quelque chose que vous devriez faire.
Kucer: Je me fiche de votre contribution Grant… J’ai empoisonné Cromey pour pouvoir m’emparer de la chaise de programmation Iron.
[Une chaise pivotante sur laquelle sont attachées des nouilles de piscine roule sur la scène, Kucer s’assoit dessus]
Jay: C’est juste une chaise pivotante avec des nouilles de piscine attachées dessus…
Kucer: Non, ce n’est pas le cas… cette chaise détient tout le pouvoir chez Nominingue. Jay, tu seras mon… mon seigneur des murmures. Vous découvrirez ce que font les autres camps, découvrirez tous leurs secrets.
Jay: J’aime le son de ça, je dois juste le transmettre à Severin.
[JEN BURSTS IN]
Jen: Hé, vous savez que les années 80 étaient une période, une époque? Tellement radical!
Kucer: Juste à temps Jen, tu vois, parfois j’ai besoin d’une figure maternelle… ce sera toi.
Brendan: Puis-je être Batman?
Kucer: Non! J’ai besoin de quelqu’un pour équilibrer les comptes ici… s’assurer que toutes les lignes de bonbons sont en ordre… J’ai besoin… d’un petit doigt.
Brendan: Donc je suis un peu comme un détective…un protecteur vigilant…un sombre –
Kucer: Brendan, NON! Nous sommes à Westeros, tu ne peux pas être Batman.
Jay: Si c’est vraiment Le trône de fer, ne devrait-il pas y avoir une intro ou quelque chose comme ça?…
Cromey : Nominingue semble enfin fonctionner sans problème… pas de narvals… pas de complot pour prendre le contrôle du camp.
Kucer : Oui… ce serait vraiment dommage si quelqu’un avait empoisonné votre café ce matin
Cromey : Quoi?
Kucer : Je veux dire… rien?
Cromey : Mon estomac… J’ai tellement mal… je dois aller à mon chalet pour une durée indéterminée… Le troisième jour, regarde vers l’Est…
Brendan : Sans Cromey, Nominingue va sombrer dans le chaos, mais la nuit est la plus sombre juste avant l’aube… Je dois combattre les ténèbres… Je serai le protecteur de Nominingue.
Kucer : SOYEZ TRANQUILLE BRENDAN. Nous ne faisons pas The Dark Knight, nous faisons Le trône de fer.
Jay : Quoi? Vous agissez comme si c’était une sorte de pièce de théâtre satirique…
Kucer : Je peux faire ce que je veux, car tu vois[MANIACAL LAUGHTER] j’ai empoisonné Cromey.
Grant: Maintenant Andrew… Je dis Andrew parce que je pense vraiment qu’appeler quelqu’un par son nom de famille est impoli… Je ne pense pas qu’empoisonner Matt soit exactement quelque chose que vous devriez faire.
Kucer: Je me fiche de votre contribution Grant… J’ai empoisonné Cromey pour pouvoir m’emparer de la chaise de programmation Iron.
Jay: C’est juste une chaise pivotante avec des nouilles de piscine attachées dessus…
Kucer: Non, ce n’est pas le cas… cette chaise détient tout le pouvoir chez Nominingue. Jay, tu seras mon… mon seigneur des murmures. Vous découvrirez ce que font les autres camps, découvrirez tous leurs secrets.
Jay: J’aime le son de ça, je dois juste le transmettre à Severin.
Jen: Hé, vous savez que les années 80 étaient une période, une époque? Tellement radical!
Kucer: Juste à temps Jen, tu vois, parfois j’ai besoin d’une figure maternelle… ce sera toi.
Brendan: Puis-je être Batman?
Kucer: Non! J’ai besoin de quelqu’un pour équilibrer les comptes ici… s’assurer que toutes les lignes de bonbons sont en ordre… J’ai besoin… d’un petit doigt.
Brendan: Donc je suis un peu comme un détective…un protecteur vigilant…un sombre –
Kucer: Brendan, NON! Nous sommes à Westeros, tu ne peux pas être Batman.
Jay: Si c’est vraiment Le trône de fer, ne devrait-il pas y avoir une intro ou quelque chose comme ça?…
Sept Jours au Parc de la Vérendrye – Antoine Ipperciel
L’alarme sur ma montre sonne à 7h00. Je me lève péniblement de mon lit. A cet instant, Patrick Quinn, notre « trip leader » entre dans ma tente. Je lui fais un signe de la tête lui disant que je sais quoi faire : aller au « trip stores » pour finaliser notre préparation…
Quelques minutes plus tard, nous montons à la cafétéria afin de déguster le petit déjeuner. Une fois l’estomac plein, mon équipe et moi prenons les sacs et descendons au craft shop. Ensuite, nous sommes allés prendre des pagaies et remplir nos bouteilles d’eau. Finalement, le moment si attendu arriva : nous embarquâmes dans la voiture, en route vers la réserve faunique de La Vérendrye. Dans l’auto, j’étais très stressé, car je pensais à l’aventure que je venais d’entreprendre. Je pensais aussi à des façons pour démontrer de l’initiative et du leadership afin d’avoir mon 3e en « tripping ».
Après deux heures de pensées intensives, l’auto s’arrêta finalement à notre point de départ : le lac Whiskey. Une fois hors de l’auto, nous mangeâmes une collation : des pommes et des oranges. Ensuite vint le moment de choisir les équipes pour le canot. PQ nous demanda qui pagayait le plus fort, et je fus désigné. J’embarquai donc avec William, et Emmett comme moniteur. Nous allâmes donc sur le lac à la voilière pour arriver sur un portage d’environ 500 mètres. Ça s’est passé très rapidement. Une fois achevé, nous arrivâmes sur notre premier « vrai » lac : Lac de la Croix. Il était environ 3 km de long. Par contre, il y avait un horrible vent qui nous frappait de face, mais après environ 45 minutes, nous arrivâmes au prochain portage, qui était presque de la même longueur que le précédent. Encore une fois, je prends le sac le plus lourd et je commence la marche. Les moustiques n’étaient pas trop embêtants. Il y en avait seulement ici et là. Environ 20 minutes plus tard, je vis le prochain lac : Cawatose. J’étais le premier arrivé. Je décide donc de déposer mon sac et de revenir sur mes pas pour m’assurer que tout le monde l’endure bien. Tout le monde arriva dans les cinq prochaines minutes. Nous mettons donc les sacs dans les canots, nous nous asseyons dedans et reprenons notre route.
Ce lac était plus long que le précédent. Encore une fois, un vent d’environ 25 km/h nous frappait en pleine face. Nous avons donc décidé de nous y installer pour la nuit. William et moi sommes sortis aussitôt des canots afin d’installer les tentes. 15 minutes plus tard, nous avions terminé. Nous sommes donc aussitôt allés prendre du bois afin de partir le feu de ce soir et celui du lendemain. Après plus d’une heure, tout était prêt. Nous pouvions donc commencer la cuisine. Je me suis offert pour cuisiner, mais PQ me dit que ce mets était sa spécialité : des côtelettes de porc. Il ne mentait pas ; c’était, en effet, succulent ! Une fois que tout le monde eut fini, nous nous sommes brossés les dents et sommes allés directement dans nos tentes, afin de nous préparer pour aller dormir. La soirée fut rigolote : tout le monde se racontait des blagues. Après quelques minutes, les yeux de tout le monde se fermèrent et le silence régna dans la tente.
Quelques minutes plus tard, nous montons à la cafétéria afin de déguster le petit déjeuner. Une fois l’estomac plein, mon équipe et moi prenons les sacs et descendons au craft shop. Ensuite, nous sommes allés prendre des pagaies et remplir nos bouteilles d’eau. Finalement, le moment si attendu arriva : nous embarquâmes dans la voiture, en route vers la réserve faunique de La Vérendrye. Dans l’auto, j’étais très stressé, car je pensais à l’aventure que je venais d’entreprendre. Je pensais aussi à des façons pour démontrer de l’initiative et du leadership afin d’avoir mon 3e en « tripping ».
Après deux heures de pensées intensives, l’auto s’arrêta finalement à notre point de départ : le lac Whiskey. Une fois hors de l’auto, nous mangeâmes une collation : des pommes et des oranges. Ensuite vint le moment de choisir les équipes pour le canot. PQ nous demanda qui pagayait le plus fort, et je fus désigné. J’embarquai donc avec William, et Emmett comme moniteur. Nous allâmes donc sur le lac à la voilière pour arriver sur un portage d’environ 500 mètres. Ça s’est passé très rapidement. Une fois achevé, nous arrivâmes sur notre premier « vrai » lac : Lac de la Croix. Il était environ 3 km de long. Par contre, il y avait un horrible vent qui nous frappait de face, mais après environ 45 minutes, nous arrivâmes au prochain portage, qui était presque de la même longueur que le précédent. Encore une fois, je prends le sac le plus lourd et je commence la marche. Les moustiques n’étaient pas trop embêtants. Il y en avait seulement ici et là. Environ 20 minutes plus tard, je vis le prochain lac : Cawatose. J’étais le premier arrivé. Je décide donc de déposer mon sac et de revenir sur mes pas pour m’assurer que tout le monde l’endure bien. Tout le monde arriva dans les cinq prochaines minutes. Nous mettons donc les sacs dans les canots, nous nous asseyons dedans et reprenons notre route.
Ce lac était plus long que le précédent. Encore une fois, un vent d’environ 25 km/h nous frappait en pleine face. Nous avons donc décidé de nous y installer pour la nuit. William et moi sommes sortis aussitôt des canots afin d’installer les tentes. 15 minutes plus tard, nous avions terminé. Nous sommes donc aussitôt allés prendre du bois afin de partir le feu de ce soir et celui du lendemain. Après plus d’une heure, tout était prêt. Nous pouvions donc commencer la cuisine. Je me suis offert pour cuisiner, mais PQ me dit que ce mets était sa spécialité : des côtelettes de porc. Il ne mentait pas ; c’était, en effet, succulent ! Une fois que tout le monde eut fini, nous nous sommes brossés les dents et sommes allés directement dans nos tentes, afin de nous préparer pour aller dormir. La soirée fut rigolote : tout le monde se racontait des blagues. Après quelques minutes, les yeux de tout le monde se fermèrent et le silence régna dans la tente.
Souvenirs du premier jour – J.R. Warren – 1939-1949
Été 1939. Je ne voulais pas y aller. Toute cette idée semblait stupide. En fait, c’était terrible. Ma mère et mon père avaient définitivement décidé de m’envoyer au Camp Nominingue…
pour le mois de juillet. Ils essayaient de le faire depuis deux étés, mais j’avais réussi à les en dissuader. Probablement trop de scènes que j’ai provoquées les ont dissuadés, ce serait une meilleure façon de le dire.
Cette fois, ils étaient catégoriques. Et ils avaient de solides arguments pour les étayer. Aller au camp me reconstruirait après ma longue pneumonie suivie d’une bronchite l’hiver précédent…
La navigation de plaisance était au programme la première nuit de tout le camp… J’étais debout sur la plage, me sentant un peu perdu, me demandant si je pouvais simplement partir dans l’une des chaloupes, ou si je devais d’abord demander à quelqu’un. Et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à comprendre le Camp Nominingue Un animateur gentil a semblé sentir mon dilemme et est venu vers moi.
« Bonjour, quel est votre nom? »
“John Warren.”
« Et je m’appelle Bob Harvey, John. Je suis conseiller sous le numéro de tente… Voudriez-vous sortir en bateau avec moi? »
“Oui”
“Savez-vous pagayer sur un canoë?”
« Non, je n’ai jamais été dans un canoë, Monsieur. Mais je sais ramer une barque. »
« Eh bien, sortons en canoë et je vais te montrer comment pagayer, d’accord ? Et d’ailleurs, vous n’êtes pas obligé d’appeler des animateurs, Monsieur. Vous pouvez utiliser nos prénoms pour pouvoir m’appeler Bob. »
“OK.”
Il a retiré un canoë du support, l’a basculé sur ses épaules, l’a porté jusqu’au quai et l’a fait rouler dans l’eau, apparemment sans le moindre effort…
À la fin du programme de navigation de plaisance, Bob Harvey m’avait appris les rudiments de la course en J (qui permet d’aller en ligne droite sans avoir à changer de côté) et j’ai pu, plus ou moins, arriver là où je se dirigeait, même si elle suivait une trajectoire assez bancale et erratique. Je ne suis plus jamais sorti en canoë avec lui mais, à la fin de l’été, j’étais un assez bon canoéiste pour un jeune de quatorze ans. Six décennies se sont écoulées, mais je n’ai jamais oublié la dette que je dois à Bob Harvey pour sa patience ce soir-là et pour m’avoir fait sentir que je faisais vraiment partie du Camp Nominingue.
pour le mois de juillet. Ils essayaient de le faire depuis deux étés, mais j’avais réussi à les en dissuader. Probablement trop de scènes que j’ai provoquées les ont dissuadés, ce serait une meilleure façon de le dire.
Cette fois, ils étaient catégoriques. Et ils avaient de solides arguments pour les étayer. Aller au camp me reconstruirait après ma longue pneumonie suivie d’une bronchite l’hiver précédent…
La navigation de plaisance était au programme la première nuit de tout le camp… J’étais debout sur la plage, me sentant un peu perdu, me demandant si je pouvais simplement partir dans l’une des chaloupes, ou si je devais d’abord demander à quelqu’un. Et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à comprendre le Camp Nominingue Un animateur gentil a semblé sentir mon dilemme et est venu vers moi.
« Bonjour, quel est votre nom? »
“John Warren.”
« Et je m’appelle Bob Harvey, John. Je suis conseiller sous le numéro de tente… Voudriez-vous sortir en bateau avec moi? »
“Oui”
“Savez-vous pagayer sur un canoë?”
« Non, je n’ai jamais été dans un canoë, Monsieur. Mais je sais ramer une barque. »
« Eh bien, sortons en canoë et je vais te montrer comment pagayer, d’accord ? Et d’ailleurs, vous n’êtes pas obligé d’appeler des animateurs, Monsieur. Vous pouvez utiliser nos prénoms pour pouvoir m’appeler Bob. »
“OK.”
Il a retiré un canoë du support, l’a basculé sur ses épaules, l’a porté jusqu’au quai et l’a fait rouler dans l’eau, apparemment sans le moindre effort…
À la fin du programme de navigation de plaisance, Bob Harvey m’avait appris les rudiments de la course en J (qui permet d’aller en ligne droite sans avoir à changer de côté) et j’ai pu, plus ou moins, arriver là où je se dirigeait, même si elle suivait une trajectoire assez bancale et erratique. Je ne suis plus jamais sorti en canoë avec lui mais, à la fin de l’été, j’étais un assez bon canoéiste pour un jeune de quatorze ans. Six décennies se sont écoulées, mais je n’ai jamais oublié la dette que je dois à Bob Harvey pour sa patience ce soir-là et pour m’avoir fait sentir que je faisais vraiment partie du Camp Nominingue.
Ma première journée au camp… – Vincent Rioux
Ma première journée au camp en fut une d’aventure et de découverte. Premièrement, je m’en allais pour la première fois dans un environnement où tout le monde parlait anglais et pour moi, unilingue francophone, c’était un peu épeurant!…
Puis une découverte parce que je n’avais jamais passé trois semaines loin de mes amis, parents et de toute ma routine habituelle.
Toutefois, mes craintes se sont vite dissipées dès que je suis descendu de l’autobus Voyageur qui m’a conduit au Camp Nominingue. Tout le monde semblait joyeux et je me suis tout de suite senti le bienvenu surtout parce que le directeur du camp était venue m’accueillir chaleureusement en français. En tant que jeune campeur un peu déboussolé et craintif de sa première expérience dans un camp anglophone, le directeur et les moniteurs ont aidé immensément à mon adaptation à la vie du Camp Nominingue.
Puis une découverte parce que je n’avais jamais passé trois semaines loin de mes amis, parents et de toute ma routine habituelle.
Toutefois, mes craintes se sont vite dissipées dès que je suis descendu de l’autobus Voyageur qui m’a conduit au Camp Nominingue. Tout le monde semblait joyeux et je me suis tout de suite senti le bienvenu surtout parce que le directeur du camp était venue m’accueillir chaleureusement en français. En tant que jeune campeur un peu déboussolé et craintif de sa première expérience dans un camp anglophone, le directeur et les moniteurs ont aidé immensément à mon adaptation à la vie du Camp Nominingue.
Regardant par la fenêtre… – Stanislas Monfront – Neuilly, France
En toute honnêteté, il ne s’agit pas vraiment d’une fenêtre à part entière En fait, il s’agit plutôt d’un rabat enroulé au hasard. Mais le résultat est le même…
il laisse filtrer la délicate lumière du soir et une fine membrane de filet nous protège de la plupart des éléments.
Le rabat appartient à une tente, et la tente se trouve être plantée quelque part le long de la rive ouest de l’immense réservoir Dozois, l’un des plus grands lacs de la réserve faunique La Vérendrye, dans le nord du Québec. Depuis le point de vue surélevé de notre camping, je peux regarder à travers cette fenêtre de fortune la surface calme de l’eau.
En regardant dehors, je parviens à retracer l’essentiel de l’itinéraire du jour : le camping de la nuit dernière est hors de vue, mais plus au nord, j’aperçois l’éperon rocheux où nous nous sommes arrêtés pour déjeuner. D’après la carte, nous avons pagayé 32 kilomètres aujourd’hui. C’est un sentiment stupéfiant de pouvoir embrasser d’un seul coup d’œil l’accomplissement d’une journée ; la distance que nous avons parcourue témoigne non seulement de mes propres efforts intenses, mais également du travail d’équipe sans faille partagé par ce groupe d’amis extraordinaire.
Plus important encore, lorsque vous voyagez sur ces anciennes routes nous sont vivre sur le bord. Seuls dans la nature sauvage de l’arrière-pays canadien, mes amis et moi devons être notre propre filet de sécurité ; et chacun de nous sait très bien à quel point notre survie dépend de notre équipement, de la nourriture et des tentes que nous transportons avec nous, et surtout les uns des autres. L’orage d’hier a été massif : des éclairs ont traversé le ciel, des coups de tonnerre retentissants ont secoué le sol et des torrents de pluie ont gonflé les rivières : j’ai réalisé à quel point ma vie était fragile entre les mains des éléments. Je suis toujours là, et maintenant, c’est avec un mélange d’émerveillement et d’excitation que je regarde ce qui m’attend demain.
il laisse filtrer la délicate lumière du soir et une fine membrane de filet nous protège de la plupart des éléments.
Le rabat appartient à une tente, et la tente se trouve être plantée quelque part le long de la rive ouest de l’immense réservoir Dozois, l’un des plus grands lacs de la réserve faunique La Vérendrye, dans le nord du Québec. Depuis le point de vue surélevé de notre camping, je peux regarder à travers cette fenêtre de fortune la surface calme de l’eau.
En regardant dehors, je parviens à retracer l’essentiel de l’itinéraire du jour : le camping de la nuit dernière est hors de vue, mais plus au nord, j’aperçois l’éperon rocheux où nous nous sommes arrêtés pour déjeuner. D’après la carte, nous avons pagayé 32 kilomètres aujourd’hui. C’est un sentiment stupéfiant de pouvoir embrasser d’un seul coup d’œil l’accomplissement d’une journée ; la distance que nous avons parcourue témoigne non seulement de mes propres efforts intenses, mais également du travail d’équipe sans faille partagé par ce groupe d’amis extraordinaire.
Plus important encore, lorsque vous voyagez sur ces anciennes routes nous sont vivre sur le bord. Seuls dans la nature sauvage de l’arrière-pays canadien, mes amis et moi devons être notre propre filet de sécurité ; et chacun de nous sait très bien à quel point notre survie dépend de notre équipement, de la nourriture et des tentes que nous transportons avec nous, et surtout les uns des autres. L’orage d’hier a été massif : des éclairs ont traversé le ciel, des coups de tonnerre retentissants ont secoué le sol et des torrents de pluie ont gonflé les rivières : j’ai réalisé à quel point ma vie était fragile entre les mains des éléments. Je suis toujours là, et maintenant, c’est avec un mélange d’émerveillement et d’excitation que je regarde ce qui m’attend demain.
Photos historiques
Chaque été, une photo est prise des campeurs et du personnel du Camp Nominingue. Dans les années 1970, le photographe utilisait un appareil photo pivotant. Il commençait à une extrémité du groupe et faisait lentement pivoter la caméra pour atteindre l’extrémité. Il était possible, et plusieurs animateurs ont fait de leur mieux pour que chaque été, une personne apparaisse deux fois sur la photo. Il suffisait qu’une personne coure plus vite que la rotation de la caméra!
Depuis plusieurs années, nous prenons des photos de chaque section – camp inférieur, camp intermédiaire, camp supérieur, personnel et LITs. Le pire moment d’une journée photo, c’est d’attendre que le photographe prenne la photo parfaite!
Vidéos historiques
Il est surprenant que nous n’ayons pas plus de séquences filmées sur les 90 années d’activité du Camp Nominingue. C’est quelque chose que nous souhaitons changer dans les années à venir.